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SPACE RELIC HUNTERS (Grun/Runberg)

BD. Après le coup de force qui leur a permis d’anéantir les 1863 “fausses” religions de la galaxie il y a de cela 200 ans, le Grand Quatuor, Charon, Aresia, Jupiter et Vénus, fait régner l’ordre du Panthéon avec autorité. Même s’il y a bien encore quelques hérétiques qui continuent d’adorer leurs anciennes divinités et des chasseurs qui sillonnent la galaxie à la recherche de reliques de cultes oubliés en échange d’un bon paquet de deniers. A ce jeu-là, Xia et Little Mercur font partie des meilleurs. Voilà pourquoi Sir Ouranos leur a proposé une grosse somme pour mettre la main sur un bio-grimoire, lié à une religion alien vénérant Elusys, une déesse peu connue, qui se trouverait dans le lointain système solaire Retirri 17. Difficile de refuser 60 millions de deniers même si cela signifie faire équipe avec Vitellius Redinovan, ex-centurion du Panthéon viré de la légion divine qu’Ouranos leur impose et aller en plein territoire arrachnovane…

Après le succès de l’excellente trilogie On mars, les éditions Daniel Maghen ont logiquent demandé au duo Runberg/Grun de remettre le couvert. Avec, cette fois, un gros one-shot de 100 pages, qui reste cependant dans une veine assez proche : de la SF spectaculaire, teintée d’humour, qui n’oublie pas d’être critique, Runberg prenant une nouvelle fois (c’était déjà le cas dans On Mars) pour cible la religion, utilisée par l’ordre du Panthéon pour mieux manipuler et contrôler les individus…Dans ce monde autoritaire, Runberg a réuni 3 personnages, des sortes de résistants, autour d’une même mission, Xia, Little Mercur et Redinovan, surtout motivés par l’argent, dont les caractères et backgrounds différents vont bien sûr amener tensions et prises de bec…Classique mais efficace. A l’image du scénario dans son ensemble qui fonctionne bien malgré quelques facilités (l’héroïne sexy) et une fin un peu “expédiée”. Côté dessin, Space Relic Hunters peut de nouveau compter sur le travail magnifique de Grun. De son dessin léché, un régal pour les yeux, il met en images cet univers avec une grande inspiration. Vaisseaux spatiaux, aliens, paysages spectaculaires : le dessinateur, dont le sens du détail impressionne, livre une partition graphique sans faille, se montrant aussi à l’aise dans les scènes d’action que pour mettre en scène les dialogues.

Un ton en dessous d’On Mars, Space Relic Hunters n’en reste pas moins un récit bien divertissant.

(Récit complet, 112 pages – Editions Daniel Maghen)

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