EDITORS « The Weight Of Your Love » (Pias Recordings) : voici l’énorme flop de ces derniers mois! Editors faisait partie de ces quelques groupes grand public dignes d’intérêt avec, notamment, deux très bons albums prenant leurs racines dans un post-punk sombre et inspiré (« Back Room » et « An End Has A Start ») à leur actif. Mais avec « The Weight Of Your Love » le quatuor a décidé de prendre un virage à 180 degrés ! Le résultat ? Des morceaux de pop FM mièvre et souvent sirupeuse (comme sur le bien nommé « Sugar ») aux ficelles énormes avec ici ou là quelques morceaux plus « rock » taillés pour les stades façon U2. Vraiment mauvais ! (sullivan)
Mr CROCK (Ep + single « New Romance » – autoproduit) : après un 5 titres déjà bien en place mais assez loin de nos préoccupations (les influences du groupe vont de la pop à la funk en passant par la soul), Mr Crock vient de sortir un nouveau single qui a davantage retenu notre attention. Et je sais pourquoi : son côté mélancolique, le chant et le jeu de la basse me font penser à une version pop de 3 Mile Pilot. Bon, je ne suis pas très fan des arrangements, du break à la Foals sur la deuxième partie du morceau ou des chœurs féminins mais globalement je trouve la direction prise ici par le groupe parisien plus intéressante. (sullivan)
DEAD CAN DANCE « In Concert » (Pias Recordings) : la reformation du duo Perry et Gerrard pour l’album « Anastasis » paru l’an dernier a été suivie d’une énorme tournée qui a vu Dead Can Dance jouer aux quatre coins du globe. Ce live (il y aussi des versions dvd et double vinyl) en est le témoignage. On y retrouve, comme souvent, un mélange de morceaux du dernier album et de titres plus anciens comme « Ubiquitous Mr. Lovegrove » ou « Sanvean ». Sympa pour les nostalgiques. (sullivan)
WATERTANK « sleepwalk » (solar flare) : Pour ceux qui apprécient le mélange de gros riffs gras et de mélodies si chères aux années 90, voici un groupe français qui méritent le détour. Parfaitement maîtrisé, légèrement noisy, ce « sleepwalk » a de la gueule. Faut-il encore apprécier les grosses productions et les mélodies appuyées (qui pourront rappeler Jawbox). (mg)
JORGE BERNSTEIN « a taste of win » (superapes) : un disque qui sort en disquette (+ CDR ne vous inquiétez pas), il fallait oser. Pour la musique, le groupe continue ces variations mi-garage mi-punk rock, avec ce coup-ci une grosse influence Jon Spencer. (mg)
SLEEP MAKES WAVES « …and so we destroyed everything » (monotreme) : J’ai eu l’impression d’écouter Explosion in the Sky ! Du post-rock mélodique originaire d’Australie… Bien fait mais aussi excitant que cette mini-chronique. (mg)
LAND LINES « self titled » (cash cow production) : Chant féminin, violoncelle, batterie… Cat Power terrée dans un coin, Laura Veirs à la fenêtre. Instrumentation dépouillée. On mange des shamallows et on se dandine. Le danger a disparu depuis bien trop longtemps. Et surtout n’en demander pas plus, ou vous vous rendriez compte que la fille d’à côté, celle qui n’écoute que de la variété, adore ce groupe, et vous regarde avec un drôle d’air. Dur. (mg)
CLIMAT « 5abran » (syncope) : Puisque Microfilm semblent ne plus faire parler d’eux, ce jeune groupe pourraient reprendre la place. Mais chez Climat les montées se veulent plus énervés et l’envie d’en découdre plus présente ! (mg)