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COPENHAGUE (Pandolfo/Rijsberg)

BD. Nana avait besoin d’un break. Pas facile d’élever seule une ado…Alors quand elle a lu un article qui vantait les mérites du Danemark, le pays des contes de fées, elle n’a pas réfléchi et s’est envolée pour Copenhague. De là-bas, elle expliquerait à sa fille qu’elle n’était partie que quelques jours…Mais quand elle arrive le pays est plongé dans le désarroi le plus total : on vient de retrouver une sirène morte sur les quais…Le pays est en deuil, toutes les boutiques ferment, les avions sont bloqués à terre. Le pays restera paralysé tant que l’affaire de la sirène ne sera pas résolu ! Heureusement, à l’hôtel, Nana tombe sur Thyge, un drôle de numéro, avec son caniche rose qu’il emmène partout avec son triporteur, son français approximatif et ses étranges Tupperware (il y a du hareng à la cannelle…), qui se propose de l’aider…

On n’avait plus de nouvelles du duo Pandolfo/Rijsberg depuis 2020 et Sousbrouillard, surprenante fable philosophique teintée de fantastique et on commençait à trouver le temps long, on doit l’avouer…Car les deux auteurs donnent souvent naissance à de bien beaux récits ensemble. Des histoires souvent étonnantes, remplies d’une belle humanité. C’est une nouvelle fois le cas avec Copenhague. Qui nous emmène, comme son titre l’indique, au pays natal du dessinateur. Pour une drôle d’enquête, le meurtre d’une sirène ! A laquelle Nana et Thyge vont, discrètement, participer pour faire avancer les choses (Nana doit quand même repartir à Paris retrouver sa fille…). Car ils ont aperçu un homme étrange rôder à différents endroits liés au meurtre…Une enquête qui va bien sûr réserver quelques surprises (elle va notamment pouvoir compter sur l’aide des chiens du club des caniches…) et voir Thyge et Nana se rapprocher petit à petit…

Un récit truculent, à la fois déclaration d’amour au Danemark, ode à la vie et réflexion sur la relation mère/fille que Rijsberg met, comme à son habitude, en images avec talent : son trait dynamique insuffle beaucoup de vie aux scènes et aux personnages qu’il rend une nouvelles fois très attachants. Un récit finalement à l’image de la vie : à la fois mélancolique et cocasse, certaines scènes tirant clairement vers le burlesque…

(Récit complet, 296 pages – Dargaud)

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