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LES METAMORPHOSES 1858 Tomes 1 : Tyria Jacobaeae et 2 : Dinocampus Coccinellae (Durand/Ferret)

BD. Paris, 1858.C’est le petit matin et Joseph vient tout juste de rentrer des abattoirs où il s’entraîne à disséquer des cochons quand un jeune homme, Emile Dauger, vient trouver son colocataire, et frère de lait, Stanislas, détective et inventeur à ses heures, pour lui demander son aide. Sa sœur, Marie, a disparu depuis 10 jours, sans crier gare. Et, surtout, sans prendre d’argent ou de vêtements…L’enquête mène rapidement Stanislas et Joseph sur les traces d’un étrange commerce d’organes et de cadavres…

Depuis quelques temps, certains éditeurs préfèrent retarder la parution du premier tome d’une série pour éviter aux lecteurs une trop longue attente avant de pouvoir lire la suite. C’est le cas de Les Métamorphoses 1858 dont les 2 premiers tomes viennent de sortir coup sur coup, à moins de 3 mois de distance. L’idéal pour plonger dans cet univers steampunk mystérieux et horrifique qui doit autant à Jules Verne qu’à Shelley et son Docteur Frankenstein, où l’on rencontre des chirurgiens se prenant pour Dieu, des inventeurs éclairés (comme Schrödinger et son aérostat) et des explorateurs avides d’aventures qui vont mettre leurs moyens à disposition de Joseph et Stanislas pour qu’ils puissent faire toute la lumière sur cette affaire aussi étrange que glaçante. Un univers idéalement mis en images par Ferret qui, pour sa première série, livre ici un dessin bluffant avec ce trait semi-réaliste aussi précis que flippant et un découpage dynamique et inventif. Un travail graphique très réussi qui compense les quelques faiblesses de la narration du tome 2 qui manque parfois de fluidité et de clarté et peine, du coup, à confirmer les débuts prometteurs de la série.

(Série en 3 tomes de 64 pages – Delcourt)


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