BD. Nouvelle mission particulière pour Katryn. Car si l’infiltration d’un groupuscule terroriste non-violent, les Weather Human, est plutôt classique pour elle, l’opération est par contre hors procédure. Pilotée par sa supérieure Annette Smith, elle se fait en secret, avec une équipe réduite de 3 agents qui suivent les opérations et aident Katryn et les Weather Human à distance à prendre le contrôle de la société qui gère tous les écrans de la ville pendant quelques heures pour faire connaître la corruption qui gangrène le gouvernement de la Eastern Democracy et le rôle que les sœurs Callis y jouent. L’opération s’annonce dangereuse et délicate…
Comme à son habitude, la série nous fait entrer de plein pied, tambour battant, dans cette nouvelle mission avec une première scène à haute teneur en adrénaline : l’attaque, spectaculaire, des bureaux de la société qui gère les écrans de la ville par les Weather Human que Katryn a infiltrés. Et le reste est à l’avenant : il n’y a absolument aucun temps mort dans ce Mission New York, la narration très rythmée de Runberg alternant scènes suivant les actions des Weather Human et séquences dans le sous-marin QG des Optic Squad où la tension est à son comble quand certains agents se rendent compte qu’Annette Smith a désobéi aux fondements de l’organisation en mettant sur pied cette opération sans en référer à ses supérieurs…Et Bervas, aux crayons, est au diapason avec son dessin semi-réaliste sombre.
Un troisième tome toujours aussi efficace et critique (cette fois, c’est la corruption au plus haut sommet de l’état qui est pointée du doigt !). Dommage que la conclusion de ce dernier tome (eh oui la saga Optic Squad s’arrête là…) soit un peu précipitée (la scène où Katryn retrouve ses parents junkies aurait clairement mérité un traitement sur davantage de pages…), les auteurs ayant peut-être eu à s’adapter à la fin prématurée de la série…
(Série constituée d’épisodes autonomes, 70 pages pour ce tome 3 – Rue de Sèvres)