PASCAL RABATE est un touche à tout qui fonctionne à l’instinct et au plaisir. Un créateur qui fuit absolument l’ennui et n’aime rien moins qu’expérimenter et se frotter à de nouveaux défis. Après la bande dessinée (d’"Ibicus" à "Crève saucisse" en passant par "Les petits ruisseaux"), et plus récemment le cinéma (il a notamment adapté…
La collection Noctambule a jusque là fait un sans faute (sans citer toutes ses réussites, mentionnons tout de même la trilogie mordante d’Arthur de Pins, "La marche du crabe", ou le superbe voyage dans le monde de la flibuste qu’est "Le loup des mers" de Riff Reb’s). Elle n’entend pourtant pas vivre sur ses acquis.…
Le plan des homards a marché à merveille. Réunis sur la plage pour une bataille fratricide entre "rigides" (les conservateurs, tenants du respect des valeurs du Cancer Simplicimus Vulgaris) et "tournants" (favorables à l’évolution de leur espèce et donc à la possibilité de pouvoir se déplacer autrement que tout droit), les petits crabes carrés ont…
Critique littéraire issu de la bonne société américaine de la fin du XIXème siècle, Humphrey Van Heyden prend le bac pour traverser la baie de San Francisco. Mais alors que seulement quelques heures le séparaient de la demeure de son ami chez qui il devait passer le week-end, le voilà, une brume épaisse à couper…
Une fois n’est pas coutume : si Noctambule nous avait jusque là habitués à une démarche littéraire — les auteurs y adaptant des œuvres ou proposant des romans graphiques — ce nouvel opus est au contraire en prise directe avec le réel puisque "La dernière image" est un reportage.
On y suit en fait le voyage qu’a…
Le Cancer Simplicimus Vulgaris, communément appelé crabe carré, a une étrange particularité : celle de ne pouvoir avancer qu’en ligne droite. Une sorte de malédiction (cette tare complique beaucoup la reproduction de son espèce !) qui durait depuis 400 millions d’années ! Jusqu’à ce que 3 crabes vivant sur les plages de l’estuaire de la Gironde ne décident…
De l’avis même des membres des clubs huppés de gentlemen de Londres, on s’ennuie ferme dans la capitale anglaise en ce début de XXe siècle. Alors, à l’instar du prince Flouzel de Bohême, on s’encanaille, le soir venu, grimés, dans les bas fonds, pour tromper l’ennui. On s’aventure dans des bouges sordides à la recherche…