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BLACKSAD 7. Alors, tout tombe (Seconde partie) Diaz Canales/Guarnido

BD. Solomon a fait d’une pierre deux coups : il a éloigné Weekly, qui devenait gênant pour lui, de ses affaires en réussissant à lui mettre sur le dos le meurtre d’Iris Allen…John Blacksad et la police savent bien qu’il est innocent puisqu’on a retrouvé une plume sur les lieux du crime. Plume qui pourrait bien appartenir à Shelby, l’homme à tout faire de Solomon que ce dernier « utilise » depuis qu’il garde son fils, atteint de la poliomyélite, en vie mais encore faut-il mettre la main sur le goéland qui semble s’être volatilisé…Tout comme Rachel, du reste, que l’on n’a plus revue depuis la fin de la représentation de Macbeth…Et comme si cela ne suffisait pas, Alma, le grand amour de John, refait son apparition au bras d’un husky sexy qu’elle a épousé…

Après avoir sorti Blacksad de New-York lors des derniers épisodes, Guarnido et Diaz Canales ont décidé de lui faire réintégrer sa ville fétiche pour ce nouveau récit. Un diptyque, ce qui laisse davantage de place au duo pour développer le contexte politique et social de Alors, tout tombe : avant tout une connivence, qui va jusqu’à la corruption, entre maire (Schumann), entrepreneur (Solomon) et syndicats (Kenneth Clark puis Farumfer) qui permet aux uns d’être élus ou réélus et aux autres de remporter des contrats. Même si, pour cela, il faut éliminer des gêneurs en cours de route. Un arrière-plan qui apporte un vernis réaliste parfait à cette nouvelle enquête de Blacksad dans laquelle on retrouve le cocktail qui fait la réussite de la série : cette ambiance de roman noir de première moitié de XXe, les monuments et buildings iconiques de New-York en toile de fond (la ville est quasiment un personnage à part entière), un brin de romance et le dessin talentueux, bien entendu toujours zoomorphique, de Guarnido qui campe avec inspiration décors et personnages (le magnat de l’immobilier est un rapace, les membres de la mafia des belettes, les policiers des bergers allemands…Ils ont la gueule de l’emploi comme on dit !). Une valeur sûre !

(Diptyque, 56 pages pour chacun des deux tomes – Dargaud)

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