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L’OR DU TEMPS Première partie (Rodolphe/Oriol)

BD. Paris, fin du XIXe siècle. Alors qu’il y donne une réception, la demeure de Théo de Reuhman est visitée par des cambrioleurs qui cherchaient visiblement des lettres. De Drovetti. Ambassadeur de France au Caire au début du siècle, il avait pillé sans vergogne les sites archéologiques méditerranéens avant de revendre sa fameuse collection en 1850, dont une partie au Louvre. Le célèbre musée parisien où la nuit suivante les gardiens de nuit sont endormis par une apparition mystérieuse, une brute énorme avec une espèce de groin de métal et des yeux jaunes, dans la section des antiquités égyptiennes…

Il n’est pas étonnant que Rodolphe ait décidé de planter son intrigue dans ce Paris de fin du XIXe, où spiritisme et ésotérisme avaient le vent en poupe : L’Or du temps et son fantastique d’antan (le récit est d’ailleurs jalonné de clins d’œil, notamment à Belphégor ou à Gaston Leroux…) s’y épanouissent à merveille. Car l’enquête menée par Théo et son ami Hugo pour découvrir ce que cherche cette étrange bande de cambrioleurs va les confronter aux malédictions égyptiennes et à des apparitions mystérieuses qui vont bientôt hanter leurs nuits…Un récit savoureux à la narration enlevée dont Oriol, que l‘on avait déjà beaucoup aimé sur Natures Mortes, La Peau de l’ours ou encore Les Trois fruits (tous scénarisés par Zidrou), s’est emparé avec beaucoup d’envie, choisissant un trait direct et nerveux mis en couleurs dans des tons vifs, souvent du bleu, du violet et du rose, qui accentuent encore le côté irréel de l’histoire. Une première partie très réussie !

(Récit en 2 tomes de 80 pages – Daniel Maghen)

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