Autres Compte-rendus
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+ Death to Pigs + Rubiks (Paris)
//// Qui + Marvin (Paris)
//// Bananas at the audience (Paris)
//// Les Savy Fav (Paris)
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(Paris)
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(Paris)
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kubi (Paris)
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//// Fury Fest Part 1
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Riot + Bullet Union + This Ain't vegas à Londres
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//// Engine Down + Decahedron
//// Dernier concert des Seven Hate
//// Q and not U et
Black Eyes au Texas
//// The Ex au Texas
//// Incident lors du concert des Victims Family
//// Les Savy Fav (Paris)
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Le
temps de manger un petit sandwich aux falafels dans la rue d'à
côté, et voilà que le premier groupe, les locaux
de Warsaw Was Raw, finissent déjà leur set. Faut dire
que les jeunes gens sont un peu rapide… 11 minutes, accordage
compris. Dommage, les dernières notes entendues derrière
la porte des Instants Chavirés semblaient attirantes. Et c'est
ce que les plus ponctuels confirment. Les sourires apparaissent sur
les visages. On nous dit que c'était "bien furieux",
"super en place", on nous cite Locust "mais en plus
punk"… Bref, ça a plu, même si les chanteuses
(deux) n'ont pas l'air encore très à l'aise selon certains.
On verra bien la prochaine fois. Pour le moment, ce sont les trois
gars de Membrane qui montent sur scène. Membrane
Scul Hazzard |
Scul Hazzard Le temps de boire
un verre, puis de fumer une cigarette dehors pour les fumeurs, et
voilà que le trio australien Scul Hazzard s'installe. Le groupe
sort ce jour là son album sur plusieurs labels français
(Slow Death, Rejuvenation, Les disques du hangar 221, etc.). Ça
permet de faire causer un peu de lui, parce qu'en France, Scul Hazzard,
ça ne parlait pas à grand monde. Mais au vu de l'album,
salué par certains webzines, on était en droit d'attendre
quelque chose d'eux. Alors, je me place devant la scène et
j'attends de voir ce qu'ils ont dans le bide. Et c'est vrai qu'aux
premiers accords, on voit qu'ils ont le son. Noise as fuck ! Chicago
rules ! Sortez les bouchons, ça va saigner. Et là aussi,
on sent que les jeunes australiens ont potassé le dictionnaire
de la noise des nineties avant de venir. Leur jeu de cartes comprend
trois atouts : Shellac, Jesus Lizard, Hammerhead. Et les bougres n'hésiteront
pas à les sortir à tout bout de champ. Pour ceux qui
n'ont jamais vu Shellac, et ceux qui n'ont pas écouté
Hammerhead, la claque s'impose. je vois bien ces personnes qui crient
au génie entre les morceaux. Malheureusement, je ne suis pas
aussi convaincu. Les premiers morceaux m'interpellent. L'énergie
me séduit. Les références me parlent. J'aime
bien le timbre du chanteur, même si on l'entend peu. Mais au
fur et à mesure du concert, les pompades de Shellac deviennent
trop évidentes. A l'écoute de l'album, ça ne
m'avait pas sauté aux yeux, mais sur scène, certaines
structures devraient être soumises au copyright ! On ne parle
plus d'influence là. Bon, le trio assure quand même son
truc, sans réel charisme, mais avec du goût, et c'est
ce qui rendra tout cela satisfaisant. On regrettera quand même
certains morceaux qui se perdent complètement, et qui semblent
un peu bâclés, me faisant décrocher par moment. Texte et photos by [mg] |